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Une faille dans la puce Nvidia Tegra X1, permet de pirater la Nintendo Switch

Une faille, découverte en février 2018, permettait d’utiliser la Switch comme une tablette Linux, aujourd’hui, les hackers vont plus loin puisqu’il est désormais possible de pirater la console, et de faire tourner des jeux de manière illégale.

Pas de chance pour Nintendo, 13 mois après sa sortie, la Switch a cédé face aux ‘hackers‘.

Plus précisément, c’est la puce ‘Nvidia Tegra X1’ qui est ici en cause, sa vulnérabilité aurait fourni un accès privilégié aux pirates, qu’il sera difficile de bloquer.

En effet, la faille étant matérielle, Nintendo est totalement impuissant.
Les 14 millions de Switch déjà vendues sont susceptibles d’être piratées, et aucune mise à jour du système d’opération ne pourra empêcher la manoeuvre.

Seule une nouvelle version de la console permettra de combler la faille.

Mais d’ici là, les hackers se mobilisent pour en profiter.

Actuellement, la faille est « tethered« , c’est-à-dire qu’il faut recommencer le piratage à zéro à chaque démarrage de la console (comme les derniers jailbreak d’iPhone), mais une fois installé, il est en théorie possible de faire tourner des jeux et des applications de façon illégale.

La faille a été découverte par deux personnes quasiment en même temps, ‘fail0verflow’ d’un côté, et ‘Kate Temik’ de l’autre.

Les deux hackers ont notifié Nintendo en février dernier, tout comme le fabricant de la puce, Nvidia, et également Google, qui utilise la même puce sur une de ses tablettes.

Il est évidemment déconseillé de pirater la Switch.
C’est non seulement illégal, mais cela annule la garantie et pourrait endommager la console de façon permanente.

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