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La Belgique prête à riposter contre les cyberattaques

La cyberdéfense belge dépasse désormais le stade du seul texte de loi, l’armée belge dispose en effet d’une capacité offensive de cyberattaques qui lui permet de riposter en cas d’agression à l’encontre de son système informatique ou de communication.

La riposte militaire belge doit s’inscrire dans le droit international des conflits armés, et doit notamment être proportionnée, nécessaire et immédiate.

Une cellule de gestion de la cyberdéfense existe désormais au sein du service de renseignement militaire SGRS.

Elle a recruté ces dernières années des experts techniques.

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« Ce sont nos hackers », explique le patron du départment Infosec & Cyber Defence, le lieutenant-colonel Miguel De Bruycker.

« Il n’y a jusqu’ici jamais eu de cyberoffensive belge dans le cadre d’une opération militaire », précise-t-il néanmoins.

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Selon le général Eddy Testelmans, chef du Service Général de Renseignement et de Sécurité (SGRS), l’un des arguments en faveur d’une capacité en matière de cyberguerre est qu’elle est peu coûteuse.

Acheter une flotte modeste de 20 avion de combat JSF peut coûter jusqu’à 5 milliards d’euros.

Construire une cyberarmée devrait coûter un milliard d’euros », dit-il.
Il insiste toutefois sur le nécessaire débat sur le fondement juridique d’une cyberattaque préventive notamment.

Les cyber-incidents coûteraient à la Belgique de 1 à 3 milliards d’euros par an.

Au niveau national, le conseiller en sécurité du Premier ministre, Pascal Petry, annonce la création, début 2013, d’un centre belge de cybersécurité qui serait centralisé autour d’un organe unique coordonnant l’action de tous les intervenants, les services de renseignement, la police, l’armée, etc…

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