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Nintendo contre-attaque, suite au piratage de sa Nintendo Switch

Une faille, découverte en février 2018, permettait d’utiliser la Switch comme une tablette Linux, mais depuis, les hackers sont allés plus loin puisqu’il est désormais possible de pirater la console, et de faire tourner des jeux de manière illégale.

Mais Nintendo ne compte pas en rester là et commence à bloquer certaines fonctions de la console à distance.

La Switch a cédé face aux ‘hackers‘, 13 mois après sa sortie.

Les 14 millions de Switch déjà vendues sont susceptibles d’être piratées, et aucune mise à jour du système d’opération ne pourra empêcher la manoeuvre.

Pour autant, si Nintendo ne peut empêcher le piratage de la console, il lui reste malgré tout un moyen de contre-attaquer.

C’est là qu’entre en jeu le ‘message d’erreur 2124-4007’.
Un code énigmatique, mais qui signifie tout simplement que la Switch ne peut plus se connecter aux services en ligne de la console.

Au revoir donc les parties en ligne (qui deviendront payantes à la rentrée), mais également l’accès à l’eShop et aux nombreux jeux dématérialisés vendus uniquement sur la boutique, ainsi qu’aux messages et autres partages de photos et vidéos sur Twitter et Facebook.

Une sanction qui serait, selon le site Nintendo Everything, définitive; l’entreprise jugeant que le piratage de la console constitue une infraction aux conditions générales d’utilisation.

La guerre n’est donc pas encore totalement perdue pour Nintendo.

Reste un détail à régler, ne pas envoyer le message d’erreur (et donc bloquer la console) aux joueurs qui n’ont pas piraté leur console, comme c’est arrivé à plusieurs internautes…

Voir aussi:
Une faille dans la puce Nvidia Tegra X1, permet de pirater la Nintendo Switch.

Il est évidemment déconseillé de pirater la Switch.
C’est non seulement illégal, mais cela annule la garantie et pourrait endommager la console de façon permanente.

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