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Piratage du PSN Sony livre des détails et cite les Anonymous

Dans une lettre d’explication adressée au Congrés américain, Sony a révélé que l’intrusion avait eu lieu au moment ou ses sites étaient victimes des attaques DoS menées par les Anonymous.

Un fichier portant le nom et la devise du groupe a été retrouvé sur les serveurs Sony.

Les Anonymous sont-ils impliqués dans le piratage massif dont plusieurs services en ligne de Sony ont été victimes ?

Dans un long courrier adressé à la chambre des représentants du Congrés américain suite à une demande d’explication des autorités, Sony a livré de nombreux détails.

Citation:

« Il y a presque deux semaines, un ou plusieurs cyber criminels ont eu accés aux serveurs du PlayStation Network au même moment ou à peu prés au même moment o? ces serveurs subissaient des attaques par déni de service », écrit Kazuo Hirai, le numéro 2 de Sony.

On se souvient que les Anonymous avaient effectivement appelé à une campagne d’attaques DoS contre Sony suite aux actions en justice engagées à l’encontre de hackers responsable du hack de la PlayStation 3, mais le groupe avait ensuite mis fin à ces actions pour ne pas pénaliser les utilisateurs.

Un indice découvert dans un fichier ?

Dans sa lettre, la firme japonaise déclare que ces attaques expliquent en partie pourquoi ses équipes n’ont pas immédiatement décelé l’intrusion.

Citation:

« Que ceux qui ont participé à ces attaques par déni de service aient été des conspirateurs ou qu’ils aient simplement été dupés pour fournir une couverture à un voleur trés intelligent, nous le saurons peut être jamais », peut-on lire.

Pour Sony, les Anonymous ont involontairement ou pas aidé ce piratage bien préparé et bien exécuté.

Si Kazuo Hirai écrit que pour le moment le ou les individus à l’origine de cette attaque n’ont pas été identifiés, il fait part de la découverte d’un fichier laissé à dessin sur les serveurs PSN nommé Anonymous et contenant la devise du groupe « We are Legion ».

Mais Sony se garde bien d’en tirer des conclusions définitives quant à la culpabilité du groupe d’hacktivistes.