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P2p

P2P ou Peer to Peer en anglais est un système de communication de pair à pair, c’est un système d’échange

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DiversInternet

Plus de 18 pourcent des FAI brident le P2P en Europe

La vice-présidente de la Commission européenne en charge de la stratégie numérique plaide pour plus de transparence vis-à-vis des consommateurs.

18,4% des fournisseurs d’accés à Internet fixe en Europe avouent restreindre les échanges directs entre utilisateurs, c’est ce qui ressort d’une étude que vient de publier l’Office des régulateurs européens des communications électroniques (BEREC) sur les pratiques de bridages d’Internet fixe et mobile en Europe.

La Commission souhaitait obtenir un état des lieux précis des diverses limitations imposées au consommateur par les fournisseurs d’accés à Internet (FAI), pas toujours bien compréhensibles pour le consommateur.

Le partage de pair à pair bridé par prés d’un fournisseur sur quatre

Et le constat de cette étude est sans appel: de leurs propres aveux, 49 des 266 fournisseurs d’accés à Internet fixe interrogés brident l’utilisation des protocoles peer-to-peer (P2P ou d’échanges de pair à pair), soit prés d’un opérateur sur cinq.

Plusieurs niveaux de restrictions sont à noter, puisque certains FAI brident tous leurs utilisateurs, d’autres seulement quelques-uns, de même, la limitation peut être permanente ou ponctuelle, en particulier lors des pics d’utilisation, en heures de pointe par exemple.

Toujours selon cette étude, plus de 20% des FAI mobile (28 sur 115) restreignent la voix sur IP (VoIP), qui permet de communiquer vocalement via le réseau internet.

Citation:

Comme le fait remarquer un site spécialisé, « si [ces mesures de bridages] paraissent légitimes lorsqu’il s’agit par exemple de lutter contre le SPAM ou de bloquer la diffusion d’unvirus, elles sont en revanche plus mal reçues lorsqu’elles visent, comme souvent, à bloquer ou brider les applications VOIP ou P2P ».

Une logique économique

Aux Etats-Unis, le groupe Comcast avait par exemple réalisé de telles restrictions de trafic en 2007, pour améliorer la navigation de tous ses utilisateurs.

Il y a quelques mois, Free a été condamné pour avoir proposé une offre Internet illimité… bridée.

Côté mobile, Orange n’a, par exemple, autorisé les appels VoIP sur son réseau mobile qu’en 2010, et sous conditions.

Ces divers bridages s’expliquent en particulier par la volonté de distribuer la bande passante disponible de la maniére la plus équitable, et non à quelques utilisateurs en particulier, de maniére à éviter une saturation générale du réseau.

L’aspect financier est lui aussi à prendre en compte puisque les utilisateurs les plus gourmands en bande passante sont ceux qui co?tent le plus aux fournisseurs, et selon eux, ils seraient minoritaires.

En France, six FAI fixe et huit FAI mobile ont répondu au questionnaire de la BEREC, parmi eux, Bouygues Telecom, Darty et Orange, les réponses individuelles ou par pays n’ont pas été rendues publiques.

Interrogés par lefigaro, aucun d’entre eux n’a pour l’instant voulu réagir à ce rapport.

Pour une information plus transparente sur les offres proposées.

Si ces bridages remettent en question le principe de neutralité du réseau, qui suppose l’égalité de traitement de n’importe quel flux de données, sans discrimination, ils ne sont néanmoins pas illégaux.

La plupart de ces restrictions, qu’elles soient sur l’Internet fixe ou mobile, sont prévues au sein des contrats signés par le consommateur,ce qui été a vivement critiqué par certaines associations.

Neelie Kroes, la vice-présidente de la Commission européenne en charge de la stratégie numérique, a rappelé sur son blog que 85 % des FAI fixe et 76 % des FAI mobile proposent des offres sans restrictions, dans la quasi-totalité des pays membres

L’objectif affiché est désormais de proposer une information plus transparente sur les capacités et les limites de chaque contrat, pour que le consommateur puisse s’orienter au mieux et choisir en connaissance de cause.

Citation:

Savoir s’ils obtiendront du champagne ou du vin mousseux » selon la formule de Neelie Kroes.

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P4p

Le principe du P4P  ou « Pro-active Network Provider Participation for P2P » Le P4P permet d’accélérer les téléchargements P2P en optimisant le trafic réseau, en réduisant

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Internet

Hadopi veut la peau du streaming

Aussitôt dit, aussitôt fait!, une semaine à peine aprés le discours de Nicolas Sarkozy dénonçant les ravages des sites de streaming illégal, l’Hadopi a dévoilé son programme d’attaque ou programme d’étude, pour le moment.

Le planning est serré, peut-être en raison d’une élection présidentielle approchante, tout doit être bouclé au terme du 1er trimestre 2012.

Le probléme paraÓt urgent, mais il est connu depuis belle lurette.

C’est Luc Besson qui a ouvert le débat du streaming dans une tribune au Monde en février 2009, soit un mois avant que la loi Création et Internet soit débattue pour la premiére fois à l’Assemblée nationale.

Le réalisateur et producteur dénonçait l’économie illégale des sites de vidéo en streaming et la complicité objective des hébergeurs et fournisseurs d’accés à Internet.

Il prenait l’exemple du site canadien « BeeMotion« , regorgant de centaines de films qui, parfois, viennent tout juste de sortir en salles.

La tribune a fait grand bruit.

Immédiatement, Free a fait fermer BeeMotion qu’il hébergeait sur ses serveurs et Frédéric Lefebvre a envoyé une lettre au président de l’Assemblée Nationale, Bernard Accoyer, pour demander la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le cas de sites de
streaming
.

De son côté, Jean Berbineau (alors secrétaire général de l’ARMT et aujourd’hui membre du collége de l’
Hadopi
) a rappelé qu’une nouvelle commission n’était pas nécessaire, telle qu’elle était rédigée, la loi Création et Internet permettait déjà de s’attaquer au streaming.

Deux ans et neuf mois ont passé, puis un ordre présidentiel.

Citation:

« Il est temps désormais d’entrer dans une phase active de lutte contre ce comportement mercantile qui, du créateur à l’internaute, pénalise tous ceux qui sont respectueux des lois », annonce donc le communiqué de l’Hadopi.

Et si la décision fut si longue à prendre, c’est que la Haute autorité a d? se faire la main sur le « 
p2p
 » avant d’avoir les compétences nécessaires pour étendre son champ d’action.

Aujourd’hui, enfin, les connaissances acquises gr‚ce au déploiement réussi de la réponse graduée et aux expérimentations effectuées par l’Hadopi dans le cadre de son expertise technique, juridique et économique permettent d’engager une nouvelle étape.

Mireille Imbert-Quaretta, présidente de la Commission de protection des droits de l’Hadopi, prendra en charge les trois volets de cette mission, évaluation, discussion, adaptation.

Les résultats devront être, c’est promis, conduits et exposés en toute transparence.

La premiére étape consistera à étudier le phénoméne du streaming notamment dans ses dimensions technique et économique, et à lister les mesures de lutte juridiques et techniques existantes et leurs limites.

Pour cela, la Haute autorité pourra s’appuyer sur les travaux conduits par le « 
Lab Propriété Intellectuelle et Internet
« , qui s’est réuni cet été autour de la question, quel encadrement juridique pour le streaming d’oeuvres de l’esprit ? »

Les réflexions et conclusions

Quand l’Hadopi estimera avoir toutes les clés en main, elle ouvrira un dialogue intensif avec les sites et plateformes de streaming illégal.

Tous les intermédiaires, notamment les établissements bancaires, intermédiaires de paiement ou de micro-paiement, et régies publicitaires seront également appelés à s’exprimer sur les moyens qu’ils pourraient mettre en oeuvre pour remédier au probléme.

L’Hadopi envisagerait-elle donc la possibilité parmi d’autres de s’en prendre aux sites de streaming non coopératifs via leur portefeuille ?

C’est de cette maniére que
WikiLeaks
, privé de fonds, a été réduit au silence cette année.

Et enfin, à partir de l’évaluation des limites des outils juridiques existants et si l’Hadopi l’estime nécessaire, elle pourra proposer des adaptations de toute nature y compris législative, pour atteindre les objectifs fixés.

Reste une question fondamentale, quels sont les objectifs fixés ?

Faire disparaÓtre les sites de streaming illégal ou dissuader les internautes de les consulter, via le systéme de riposte graduée ?

La seconde option impliquerait une surveillance des internautes et une analyse détaillée des flux transitant par leur connexion Internet, pour déterminer quelles consultations sont légales ou non, une technique appelée « deep packet inspection », dont l’Hadopi a promis de se tenir éloignée.

Le blocage des sites illégaux, quant à lui, ne peut pas passer par un systéme de liste noire, « 
un tel filtrage vient dêêtre jugé illégal par la Cour de justice européenne
« .

Reste la possibilité de leur couper les vivres, ou de les fermer un par un par injonction de l’hébergeur ou procédure judiciaire classique.

Il y a du pain sur la planche…

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