
Les autorités bavaroises ont reconnu, lundi 10 octobre 2011, être à l’origine d’un virusUn virus informatique est un logiciel malveillant écrit dans le but de se dupliquer sur d’autres ordinateurs. Il peut aussi avoir comme effet, recherché ou non, de nuire en perturbant plus ou moins gravement le fonctionnement de l’ordinateur infecté. Il... More informatiqueLe mot informatique désigne l'automatisation du traitement de l'information par un système, concret (machine) ou abstrait. Dans son acception courante, l'informatique désigne l'ensemble des sciences et techniques en rapport avec le traitement de l'infor..., de type “cheval de Troie”, permettant d’espionner un ordinateur infecté.
Samedi, le collectif de hackers allemand, le “Chaos Computer Club” (CCCLe Chaos Computer Club (CCC), un cercle de pirates cherchant à préserver la liberté de l'information située à Berlin Groupe de hacker mythique par excellence. Le CCC a été créé en Allemagne, groupement légal depuis 1986. Son but, protéger les utilis...), a mis au jour ce programme malveillant.
Le gouvernement fédéral s’était abstenu, dans un premier temps, de confirmer l’origine du virus, mais le ministère de l’intérieur de Bavière a reconnu dans la soirée qu’il avait été mis au point en 2009 pour sa police régionale.
“Ozapftis“, “Bundestrojaner“,”R2D2, etc…, le programme dispose de plusieurs noms de code.
Il peut également “faire des copies de ce qui apparait à l’écran des utilisateurs et enregistrer les appels sur Skype”, poursuit-il.[/quote]
Polémique en Allemagne, aux États-Unis et en France
Après une longue bataille juridique, en février 2008, l’utilisation de logiciels espions par la police, ou “Bundestrojan” a été autorisée, mais dans des conditions bien précises.
Mais pour le CCCLe Chaos Computer Club (CCC), un cercle de pirates cherchant à préserver la liberté de l'information située à Berlin Groupe de hacker mythique par excellence. Le CCC a été créé en Allemagne, groupement légal depuis 1986. Son but, protéger les utilis..., de “gros défauts de conception du programme” rendent cette fonction disponible “à n’importe qui sur Internet”.
Ce n’est pas la première fois que l’utilisation de ce type de logiciels par les autorités fait polémique.
En 2001, la police fédérale américaine, le FBILe FBI, sigle de l'anglais Federal Bureau of Investigation, que l'on peut traduire par Bureau fédéral d'enquête, est une agence de police judiciaire fédérale des États-Unis d'Amérique. Elle est officiellement en charge de lutter contre plus de 200 crime..., avait essayé d’introduire un programme similaire, baptisé “Magic Lantern“, le FBILe FBI, sigle de l'anglais Federal Bureau of Investigation, que l'on peut traduire par Bureau fédéral d'enquête, est une agence de police judiciaire fédérale des États-Unis d'Amérique. Elle est officiellement en charge de lutter contre plus de 200 crime... avait même demandé aux éditeurs d’antivirus de ne pas intégrer ce programme dans la base de donnéesBase de données (BDD) apparue avec Windows 95, dans laquelle sont stockées toutes les informations du système : - Equipement matériel - Pilotes installés - Configuration du bureau - Paramètres de configuration des applications. Tout comme les fichiers,... à effacer.
Dans le cadre de l’examen Lopsi 2 , un article prévoit que les forces de l’ordre peuvent, sous l’autorité d’un juge, utiliser des logiciels espions installés sur les ordinateurs de suspects. Une mesure qui avait été trés critiquée par les associations de défense de la vie privée.