
Les services secrets britanniques “GCHQ” utilisaient de faux profils créés sur le site LinkedIn pour espionner Belgacom, écrit ce dimanche le journal allemand Der Spiegel, sur base de documents d’Edward Snowden.
Le piratage de la société belge Belgacom par le GCHQGCHQ pour Government Communications Headquarters est le service de renseignements électronique du gouvernement britannique. Il est placé sous la responsabilité du Secrétaire d’État britannique aux affaires étrangères et du Commonwealth. Son rôle est ... avait été révélé en septembre.
Der Spiegel précise désormais que la cyberattaque a été menée grâce à des copies de sites internetInternational Network Ensemble de réseau mondial de toutes tailles et interconnectés Il fonctionne en utilisant un protocole commun (protocole IP). (phishingEn informatique, le phishing appeler aussi hameçonnage ou filoutage , qui fait partie plus généralement des techniques d'hameçonnage est un terme désignant l'obtention d'informations confidentielles (comme les mots de passe ou d'autres informations privé...), dont notamment celui de LinkedIn, en attirant des collaborateurs de Belgacom sur ces faux sites, le GCHQGCHQ pour Government Communications Headquarters est le service de renseignements électronique du gouvernement britannique. Il est placé sous la responsabilité du Secrétaire d’État britannique aux affaires étrangères et du Commonwealth. Son rôle est ... a réussi à installer des espions (spywareUn logiciel espion ou mouchard est un logiciel malveillant qui infecte un ordinateur dans le but de collecter et de transmettre à des tiers des informations de l'environnement sur lequel il est installé sans que l'utilisateur n'en ait conscience. Logiciel es... More) sur leur ordinateur.
Selon le document consulté par le journal, GCHQGCHQ pour Government Communications Headquarters est le service de renseignements électronique du gouvernement britannique. Il est placé sous la responsabilité du Secrétaire d’État britannique aux affaires étrangères et du Commonwealth. Son rôle est ... a utilisé le même procédé intitulé “Quantum Insert”, pour espionner le siège de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (Opec) à Vienne.
LinkedIn a d’ores et déjà condamné l’opération dans une réaction accordée à Der Spiegel.
“Pour être clairs: nous n’approuverons jamais de telles activités, peu importe l’objectif poursuivi, et nous n’étions pas au courant de la manoeuvre”, a indiqué un porte-parole.
Le réseau professionnel LinkedIn compte 259 millions de membres dans le monde.