Piratages

Opération Strike Week, la police britannique arrête 57 hackers présumés

L’agence contre le crime britannique (NCA) a lancé une opération d’envergure contre des pirates informatiques suspectés d’attaques contre Yahoo, PlayStation ou le Département d’Etat des Etats-Unis.

Dans le monde du hacking, une attaque par brute force consiste à tester une à une et en peu de temps, toutes les combinaisons possibles afin de trouver le mot de passe d’un ou plusieurs utilisateurs.

Chez la National Crime Agency (NCA), pendant britannique du FBI, on pourrait utiliser le terme pour décrire les raids menés cette semaine contre des hackers menant à l’arrestation de personnes suspectées de vols de données, ou de création de virus informatiques.

L’opération est d’envergure.
Baptisée ‘Strike Week’, elle a mené à l’arrestation de 57 personnes, notamment des hackers suspectés d’être à l’origine du piratage de Yahoo, du Département de la Défense des Etats-Unis ou encore de PlayStation.

Parmi ces suspects, on trouve un jeune homme de 21 ans, accusé de faire partie du collectif D33Ds , qui a piraté Yahoo en 2012 et publié 453.492 mots de passe sur Internet.

Un autre suspect a été arrêté à Leeds, il serait membre du groupe Lizard Squad ayant revendiqué l’attaque simultanée des services en ligne de Xbox Live et PlayStation Network, le jour de Noël (2014).

Lizard Squad, sous pression policière.

Fin janvier 2015, le site de la Malaysia Airline était victime d’un piratage par ‘défacement’, s’affichait alors sur la page d’accueil de la compagnie aérienne, un logo présentant un lézard muni d’une pipe et d’un chapeau melon.

Lizard Squad se faisait ainsi une petite célébrité dans la catégorie des hackers ‘black hat‘, ces pirates aux intentions malveillantes à différencier des white hat, ou grey hat.

Pareil lorsqu’en ce début d’année 2015 Facebook tombe en panne pendant une heure, le groupe revendique l’attaque malgré le démenti du réseau social.

Il faut dire que les oeuvres du groupe ne sont pas très pointues.

Mais, c’est en se revendiquant comme ‘le cyber-caliphat officiel’, qu’ils ont attiré l’attention en pleine coalition contre l’Etat-Islamique.

En août 2014, des membres étaient déjà arrêtés.
Puis en janvier, la police interpellait un membre en Finlande et deux autres déjà au Royaume-Uni, donnant l’impression que l’étau se resserre pour le gang des lézards.

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