Insolites

Un programmeur sous-traitait son travail en Chine pour 20% de son salaire

Un programmeur qui avait conçu un payant stratagème afin d’alléger ses heures de travail s’est retrouvé sans emploi une fois la tactique mise au jour par une équipe de Verizon. 

En effet, l’homme payait une firme chinoise 50.000$ par année pour faire un travail pour lequel il était payé plus de 250.000 $ annuellement.

L’affaire a été ébruitée lundi par Andrew Valentine, un enquêteur de l’entreprise de communication et de sécurité Verizon, sur son blogue, elle s’est répandue rapidement sur les différents blogues et sites de technologie, de même que dans les médias internationaux.

La ruse a été rendue possible notamment parce que le programmeur fautif, Bob (nom fictif), travaillait à domicile et se connectait donc au réseau de son entreprise à distance.

L’homme dans la quarantaine était alors considéré parmi les meilleurs de son entreprise. 

Son employeur, une entreprise d’infrastructure américaine d’importance, a d’abord pensé qu’il était victime de piratage après avoir vu l’empreinte de la firme chinoise dans son système.

Quelqu’un basé en Chine, dans la ville de Shenyang, utilisait les accès de Bob pour entrer dans le système.

Les enquêteurs de Verizon, appelés en renfort, se sont mis à la recherche d’un espiogiciel sur le poste de travail de Bob.

Ils ont plutôt découvert son stratagème, en plus de constater que Bob passait le plus clair de son temps à se balader sur les réseaux sociaux et à regarder des vidéos de chats…

L’ingénieur, qui visiblement ne devait pas travailler en open-space, avait une journée bien remplie comme en témoigne son collègue Andrew Valentine:

Citation:

9h : arriver au bureau et surfer sur Reddit pendant près de deux heures. Regarder des vidéos de chats
11h30 : déjeuner
13h : faire un peu de shopping sur eBay
14h : mettre à jour son profil Facebook et Linkedin
16h30 : fin de la journée. Envoi d’un mail à ses superviseurs pour faire le bilan du travail abattu
17h : Rentrer chez soi

Tout cela aurait pu durer encore longtemps si le service informatique de sa firme, qui traitait des données sensibles, n’avait pas mis le nez dans les sources de connexion au réseau interne., c’est là qu’ils ont constaté de fréquentes connexions depuis la Chine. Le pot-aux-roses était découvert.

Bob a fait ses valises et licencié sur le champ.

Le plus beau, Bob était également employé en télétravail par plusieurs autres entreprises et rééditait l’entourloupe à chaque fois, il gagnait plusieurs centaines de milliers de dollars par an pour regarder des vidéos de chats.

Toutes les bonnes choses ont une fin

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