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Chéques-repas électroniques mode d’emploi d’une nouveauté

Les chéques-repas électroniques débarquent dans moins de 3 mois en Belgique.
Une nouveauté à laquelle les employés devront s’habituer…

Si comme 1,3 million de travailleurs vous recevez des chéques-repas, attendez-vous à de sérieux changements dans les prochains mois.

Dés le 1er avril 2011 (et c’est pas un poisson), l’avantage extralégal préféré des employés belges se transformera petit à petit en carte de paiement électronique.

Fini donc le format papier traditionnel.

Un changement qui devrait générer moins de déchets et qui simplifiera la t‚che administrative des employeurs, des travailleurs et des commerçants.

Citation:

« Au vu du nombre élevé de demandes qui nous ont été formulées jusqu’à maintenant par les entreprises, ce nouveau projet semble leur plaire », confie Marie Cordiez, porte-parole d’Edenred – anciennement Accor.

Pas de doute, le nouveau systéme est en marche, mais au fait, comment ça fonctionne ?

1. Comme une carte bancaire

Les chéques-repas électroniques se présenteront sous la forme d’une carte de paiement fonctionnant avec un code PIN.

Entiérement gratuite pour les salariés, elle sera créditée (à la demande de l’employeur bien s?r) par l’éditeur des titres-repas, à savoir:


Sodexo


Edenred

– Eve
– Monizze

« C’est comme un compte virtuel en quelque sorte », précise Marie Cordiez.

Chacun pourra utiliser l’argent de ses chéques-repas pour faire ses achats via notamment les terminaux de paiement électronique déjà existants style Bancontact.

Et pour les commerçants qui n’en posséderaient pas, nous leur proposerons des terminaux qui permettront à chacun de leurs clients d’utiliser leurs chéques-repas. » Une initiative que ménera également Sodexo.

2. Deux nouvelles spécificités

En plus du fait que chaque paiement électronique respectera le modéle du « first-in-first-out », à savoir l’utilisation prioritaire des titres-repas dont la validité est la plus courte, une autre nouveauté permettra aux salariés de fractionner leurs dépenses.

Pour simplifier, le solde d’un titre entamé restera à disposition sur le compte.

« En fait, l’employé qui utilisera ses chéques-repas électroniques ne devra pas veiller pour autant à les dépenser par tranche de 7 euros », explique Cathy Schoels, porte-parole de Sodexo.

Dans le cas o? il ne dépensera que 5 des 7 euros qui lui sont octroyés avec chaque titres-repas, les 2 euros qui restent lui seront directement reversés sur son compte virtuel.
Plus question de revenir chez soi les poches pleines de piéces rendues par la caissiére ».

3. Merci les nouvelles technologies et que les plus distraits se rassurent…

Les nouvelles technologies leur viendront en aide puisque chaque utilisateur sera averti de l’expiration prochaine de ses titres-repas par mail.

Une situation qui ne devrait pas arriver trop souvent étant donné que les travailleurs pourront consulter quotidiennement le solde et le nombre de chéques-repas valables encore disponibles sur leur compte via un terminal Bancontact.

Un peu à la maniére de ce qui existe déjà avec la carte Proton.

4. Plus de sécurité

Quant à la sécurité de ce nouveau systéme, tout a été pensé.

En principe, « 
Card Stop
(tel: 070-344-344) » permettra de bloquer le compte de chaque salarié dont la carte aura été volée ou perdue, de quoi convaincre les plus sceptiques.

Dans tous les cas, une chose est s?re, les 250 millions de chéques-repas papier sont destinés à disparaÓtre dans les 3 ans.