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Google annonce avoir modifié son algorithme contre les sites illégaux

Dans un nouveau rapport, Google explique sa volonté de déclasser, dans les recherches, les sites qui publient des liens de téléchargement ou de streaming illégaux, pour le moment, cette nouvelle directive est mise en place aux Etats-Unis uniquement, mais elle devrait rapidement être appliquée en Europe.

Pour lutter contre le piratage et protéger les droits d’auteurs, la firme américaine met à jour son algorithme.

L’objectif:

Multiplier et améliorer les alternatives légales, couper les rentrées d’argent des sites pirates, se prémunir contre les abus et garantir la transparence des procédures, tels sont les nouvelles lignes de front que Google compte défendre sans pour autant endosser le rôle de censeur

Il sera donc plus compliqué pour les accros aux séries d’espérer dénicher le tout dernier épisode gratuitement, les termes comme ‘free‘, ‘download‘, ‘streaming‘ ou encore ‘watch‘ seront déréférencés ou en tout cas rétrogradés dans le moteur de recherche.

Pas question par contre pour Google de faire supprimer ces sites car:

[quote]Même pour ceux où nous déréférençons le plus de pages, cela représente au final qu’une partie mineure des pages qu’ils comptent au total.

Il serait donc inapproprié de supprimer entièrement ces sites de notre moteur de recherche dans de telles circonstances explique le groupe qui ne cherche pas non plus à se positionner en tant que censeur.[/quote]

D’ailleurs, à l’avenir, le géant du Net compte divulguer les demandes de retrait d’informations reçues par des propriétaires de droits d’auteurs et les gouvernements.

Cette politique est une aubaine pour le géant du Net qui développe actuellement sa propre offre légale (de films, musiques et livres), il est probable que la firme puisse jouir de nouvelles recettes publicitaires destinées à promouvoir cette offre légale.

Rien qu’en 2013, le site affirme avoir reçu près de 224 millions de signalements de sites pirates, confessant qu’il comptabilise aujourd’hui plus de demandes en une semaine qu’au cours des douze années 1998 -> 2010 réunies.

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